Le pétrole agité mais bien orienté après le début du sommet de l'Opep+
Vers 14H35 GMT (16H35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 63,43 dollars à Londres, en hausse de 1,10% par rapport à la clôture de la veille.
Le marché n'a d'yeux jeudi que pour le sommet ministériel de l'alliance composée des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses dix alliés, connue sous l'acronyme OPEP+.
La réunion a débuté en visioconférence peu avant 13H00 GMT (15H00 à Paris et à Vienne, où se trouve le siège du cartel), avec à l'issue une probable prolongation de leurs coupes actuelles de l'avis des analystes.
"Toutefois, avec l'OPEP+, on peut s'attendre à tout", a cependant averti Lukman Otunuga, analyste de FXTM.
L'alliance laisse chaque jour quelque 7 millions de barils sous terre. A cela vient s'ajouter 1 million sabré par l'Arabie saoudite, afin de ne pas inonder le marché avec un or noir qu'il ne peut absorber en raison des dégâts économiques de la pandémie de Covid-19.
"La situation mondiale est loin d'être homogène et la reprise est loin d'être complète", a commenté le ministre saoudien de l'Energie et chef de file de l'alliance, Abdelaziz ben Salmane, dans un discours introductif à la réunion diffusé sur le site du cartel.
Le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak, chargé de l'Energie, qui s'exprimait lui aussi en préambule du sommet, a tenu un discours plus optimiste se félicitant des "résultats" des campagnes de vaccination à travers le monde.
Les investisseurs digéraient également jeudi la diminution des stocks de brut aux États-Unis la semaine passée annoncée la veille par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) dans son rapport hebdomadaire.
Ceux-ci ont toutefois baissé d'une ampleur moindre que ce à quoi s'attendaient les analystes, de l'ordre de 900.000 barils.
(c) AFP