Londres: Les prix du pétrole étaient proches de l'équilibre lundi, après une semaine de forte baisse, les investisseurs restant préoccupés par une reprise de la demande en Europe menacée par les reconfinements et les aléas des campagnes de vaccination.
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait
64,46 dollars à Londres, en baisse de
0,11% par rapport à
la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour avril, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait
0,39%, à
61,66 dollars.
Le même baril de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. mais pour livraison en mai, qui deviendra la référence à partir de mardi, perdait de son côté
0,10% à
61,38 dollars.
Les deux contrats ont perdu la semaine passée plus de
6%, une première cette année.
"
Après avoir reculé la semaine dernière, les prix du pétrole continuent d'être sous pression", a souligné Michael Hewson, analyste de CMC Markets, "
sous l'effet d'une réouverture économique plus lente en Europe qui pèse sur la demande" d'or noir.
L'Allemagne s'apprête par exemple lundi à prolonger, voire à durcir les restrictions face à la troisième vague de Covid en pleine expansion.
Et les déboires du vaccin AstraZeneca, rejeté par une bonne partie des Européens, compliquent sérieusement la donne au moment où l'accélération de la troisième vague de la pandémie de Covid-19, notamment en Europe, rend plus nécessaire que jamais d'accélérer les vaccinations.
Plusieurs analystes ont également noté le ralentissement de la demande d'or noir en Inde, à l'image de l'équipe du fournisseur de données Kpler.
"
La demande indienne s'est à nouveau affaiblie en février, effaçant les récents signes de hausse", ont-ils souligné dans une note lundi, un indicateur également pointé par Eugen Weinberg, de Commerzbank.
Par ailleurs, le géant de l'énergie Saudi
Aramco a
annoncé dimanche une chute de
44,4% de son bénéfice net en 2020, plombé par la baisse des
prix du pétrole brut accentuée par la pandémie de coronavirus, qui a lourdement pesé sur la demande mondiale.
Son PDG Amin Nasser a estimé que 2020 était "
une des années les plus difficiles de l'histoire récente".
(c) AFPCommenter Le pétrole se stabilise après une semaine compliquée
Communauté prix du baril
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