Le pétrole toujours pénalisé par les craintes sur la demande
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 67,80 dollars à Londres, en baisse de 0,29% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour avril abandonnait 0,34%, à 64,38 dollars.
"Les inquiétudes immédiates concernent la demande: mise en place hésitante des campagnes de vaccinations, arrêt de l'utilisation du vaccin AstraZeneca dans plusieurs pays européen" a-t-il continué, auxquelles s'ajoutent le spectre de mesures de restrictions plus sévères notamment en France.
De plus, "l'augmentation des stocks de brut américains hier a fourni une excuse pour des prises de bénéfices, poussant le pétrole à la baisse" après sa forte hausse depuis le début de l'année, a de son côté estimé Stephen Innes, d'Axi.
Selon un rapport hebdomadaire publié mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), les stocks de brut ont progressé de 2,4 millions de barils (MB) au 12 mars pour s'établir à 500,8 MB.
Les analystes interrogés par Bloomberg avaient anticipé une hausse de 2,7 MB.
Les investisseurs digéraient également le dernier rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mercredi, estimant qu'après le choc sanitaire, la demande mondiale de pétrole devrait mettre deux ans à retrouver ses niveaux d'avant-crise.
Ce qui constitue "un tableau étonnamment pessimiste", a jugé Cartsen Fritsch, de Commerzbank.
(c) AFP