Le pétrole recule après les stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai a fini à 68,00 dollars à Londres, en baisse de 0,57% ou 39 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour mars a reculé de 0,31%, ou 20 cents, à 64,60 dollars.
Les analystes interrogés par Bloomberg avaient anticipé une hausse de 2,7 MB.
L'augmentation des stocks de brut reste toutefois modeste en comparaison avec la hausse spectaculaire des deux semaines précédentes (+21,6 MB et +13,8 MB).
Ces données indiquent "que le marché commence à revenir à la normale après l'envolée des réserves de brut provoquée par la tempête de neige au Texas", souligne Bart Melek de TD Commodities.
La vague de froid qui a frappé le poumon énergétique des États-Unis le mois dernier avait considérablement ralenti les capacités de raffinage, conduisant à une surplus de barils de brut.
Par ailleurs, le marché semble se préparer à une forte augmentation de la production des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés de l'OPEP+.
Lors de leur dernière réunion, le cartel et ses partenaires, qui s'astreignent à des coupes volontaires depuis l'an dernier, avaient convenu d'une ouverture modérée du robinet de brut à compter d'avril, reconnaissant que les perspectives de demande restaient floues.
Toutefois, estime M. Melek, "afin d'empêcher une brusque hausse des prix au deuxième trimestre, il est probable qu'ils fassent grossir leur offre à un niveau supérieur à la hausse de la demande."
La probabilité que les stocks mondiaux restent garnis "pourrait bien signifier que le marché de brut subisse des pressions à la baisse dans les prochaines semaines, de manière semblable à ce qu'il s'est produit aujourd'hui", ajoute l'expert.
(c) AFP