Le pétrole avance, les investisseurs rivés sur l'Opep+
Vers 14H50 GMT (15H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai gagnait 1,45% à Londres par rapport à la clôture de mardi, à 63,61 dollars.
La veille, les deux contrats de référence avaient cédé du terrain, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. repassant sous la barre des 60 dollars le baril pour la première fois depuis le début de la semaine passée.
Les investisseurs "sont en mode attentiste avant la réunion de l'OPEP", a commenté Carlo Alberto de Casa, analyste d'Activtrades, qui fait référence au sommet ministériel des vingt-trois de l'alliance OPEP+ prévu jeudi à 13H00 GMT (14H00 à Paris et à Vienne, au siège du cartel) par visioconférence.
En préambule, les ministres se retrouvent déjà mercredi à l'occasion du désormais mensuel Comité de suivi de l'accord en vigueur de réduction de la production du groupe (JMMC), une réunion à huis clos qui a débuté en début d'après-midi, selon le compte twitter de l'organisation.
Lors du premier comité de 2021 début janvier, l'alliance avait convenu après deux jours d'âpres négociations d'ouvrir petit à petit les vannes jusqu'en mars, se donnant rendez-vous à ce moment-là pour statuer sur la politique à mener à compter d'avril.
Mardi, le secrétaire général de l'OPEP Mohammed Barkindo a souligné l'amélioration des perspectives du marché pétrolier mondial et de l'économie en général, selon un communiqué mis en ligne par le groupe.
Le marché digère par ailleurs la publication mardi par l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, de stocks de brut en hausse de 7,4 millions de barils la semaine passée dans le pays.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses chiffres plus tard dans la journée.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks sont à l'inverse attendus en baisse, de 1,3 million de barils.
(c) AFP