Le pétrole en repli au lendemain de nouveaux records en plus d'un an
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, a perdu 1,12% ou 75 cents à Londres par rapport à la clôture de jeudi, à 66,13 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois a lâché dans le même temps 3,19% ou 2,03 dollars à 61,50 dollars.
Les cours de l'or noir ont battu en retraite "en partie à cause du renforcement du dollar, mais surtout parce que ce marché était vraiment allé trop loin, nous avions besoin d'un repli", a estimé Robert Yawger de Mizuho USA.
Sur la semaine, malgré le recul de vendredi, les prix du brut s'apprécient de plus de 5% pour le Brent et de presque 4% pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..
Les investisseurs ont aussi digéré vendredi le rapport hebdomadaire sur les stocks de brut américains, qui se sont avérés plus hauts que prévus malgré des arrêts de production dus à la vague de froid.
Pour Robert Yawger, cela montre que le manque d'offre attendu par les analystes "ne s'est pas matérialisé".
Les marchés se sont aussi positionnés en amont de la réunion des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l'Opep+ prévue mercredi et jeudi prochains.
"L'évolution future des prix sur le marché pétrolier dépendra non seulement de l'évolution de la demande, mais aussi, dans une large mesure, des décisions que prendront l'Opep et ses alliés", a indiqué Eugen Weinberg, de Commerzbank.
Mais il ne pense pas "que l'Arabie saoudite puisse s'offrir cela". "Avril est un mauvais mois pour gonfler l'offre de brut, personne ne roule ni ne voyage, il va faire plus doux et on se chauffe moins", ajoute l'expert de Mizuho USA.
"On s'attend toutefois à un plan graduel de l'augmentation de la production" de la part de certains membres de l'Opep+, "et personne ne veut tenir des positions longues dans ces conditions", conclut-il.
(c) Afp