Le pétrole fait une pause, en attendant l'Opep+
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril a cédé 0,24% par rapport à la clôture de mercredi, pour finir à 66,88 dollars à Londres.
Le recul a été plus important pour le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois, qui a monté de 0,49% à 63,53 dollars à New York.
"Après un démarrage fort en début de semaine, les cours du brut font une pause", a résumé Robbie Fraser, chez Schneider Electric, ajoutant que les regards des investisseurs étaient désormais tournés vers l'OPEP+, qui essaie de déterminer si elle continue ou pas de brider les exportations d'or noir.
"L'Arabie saoudite semble vouloir mettre fin à sa décision unilatérale d'enlever du marché 1 million de barils de pétrole par jour, mais des incertitudes demeurent sur la façon dont l'organisation (OPEP+) en tant que telle va s'y prendre pour remettre la production à des niveaux pré-pandémiques", a encore dit Robbie Fraser.
"Tout le monde attend maintenant" la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés de l'OPEP+ qui se tiendra la semaine prochaine, le 4 mars, souscrit Neil Wilson, de Markets.com.
Cette grand-messe pourrait déboucher, selon l'expert, sur un "assouplissement des contraintes d'offre" auquel le cartel s'astreint.
La vague de froid ayant affecté l'Etat américain du Texas aux États-Unis, gros producteur d'hydrocarbures, a aussi contribué à tirer les prix car elle a causé la paralysie des infrastructures pétrolières et d'électricité.
(c) AFP