Le pétrole profite des perturbations de l'offre américaine
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 0,19% à Londres par rapport à la clôture de mercredi, à 64,46 dollars, peu après avoir atteint 65,52 dollars, un prix plus vu depuis le 20 janvier 2020.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de mars avançait dans le même temps de 0,20% à 61,26 dollars, peu après avoir touché 62,26 dollars, une première depuis le 8 janvier 2020.
"On estime que la production américaine de brut a diminué de 3,5 millions de barils par jour en raison des températures glaciales et des pannes de courant" qui frappent le pays, a indiqué Neil Wilson, analyste de Markets.com.
Jusqu'à 73% des États-Unis, hors Hawaï, Alaska et autres territoires non rattachés au continent, étaient recouverts de neige dans la nuit de mardi à mercredi, selon le service météorologique américain, le National Weather Service (NWS).
La masse d'air froid venue de l'Arctique touche notamment le Texas, poumon énergétique du pays et, de loin, son premier producteur de pétrole brut et de gaz naturel, affectant la production d'or noir.
"Bien que cette perte d'approvisionnement soit probablement très temporaire, disons une semaine ou moins, elle contribuera à faire baisser les stocks de brut et de produits raffinés américains de 15 à 20 millions de barils supplémentaires", a calculé de son côté Bjarne Schieldrop, de Seb, de quoi ragaillardir les partisans d'une hausse des cours du brut.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses chiffres plus tard dans la journée. Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks sont également attendus en baisse mais dans une proportion moindre, de l'ordre de 2,15 millions de barils.
(c) AFP