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Le pétrole atterrit après une semaine de records

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole calmaient le jeu vendredi, après avoir touché de nouveaux plus hauts en plus d'un an cette semaine, ramenés à la réalité par des perspectives mitigées de l'AIE et de l'Opep.
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril perdait 0,57% à Londres par rapport à la clôture de jeudi, à 60,79 dollars.

Le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de mars reculait dans le même temps de 0,65% à 57,86 dollars.

Après une série de hausses, les prix des deux contrats de référence du brut ont touché mercredi des plus hauts en plus d'un an.

Ils battent légèrement en retraite depuis la publication jeudi de deux rapports par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui font état de perspectives mitigées sur la demande d'or noir, mais continuent de s'apprécier d'environ 2% sur la semaine.

"L'OPEP a averti que la demande allait diminuer en raison des fermetures d'usines qui réduiront l'activité économique. En outre, l'AIE a fait remarquer que le marché du pétrole était toujours en situation d'offre excédentaire", a retenu David Madden, analyste de CMC Markets.

L'AIE a par ailleurs indiqué que le rééquilibrage du marché pétrolier restait "fragile" en début d'année face à la propagation des nouveaux variants du virus du Covid-19, un "tableau plus pessimiste que ce que les acteurs du marché ont probablement envisagé compte tenu des prix actuels élevés", a commenté Eugen Weinberg, de Commerzbank.


L'OPEP a fait le constat comparable d'une année en deux temps: elle a revu en baisse ses prévisions pour le premier semestre en raison de "l'extension des confinements et la réintroduction de confinements partiels dans un certain nombre de pays" mais elle juge que l'amélioration des conditions économiques, soutenues par les programmes de relance, devraient "encourager la demande dans divers secteurs au deuxième semestre".

De plus, l'inquiétude "monte autour de la prochaine réunion de l'OPEP+ car les investisseurs commencent à imaginer que l'alliance puisse ouvrir davantage les robinets" d'or noir, a souligné Stephen Innes, d'Axi.

Le cartel et ses alliés ont mis en place une réduction drastique de leur volume de production d'or noir depuis le printemps dernier face à la chute de la demande causée par la pandémie de Covid-19. Cette baisse est de l'ordre de 7,125 millions de barils par jour en février.

"Nous nous attendons à ce que l'OPEP maintienne l'accord de réduction" de la production, a cependant indiqué le ministre du pétrole irakien Ihsan Ismaeel mercredi.

Les vingt-trois se retrouveront le 4 mars à l'occasion du prochain sommet interministériel, le deuxième de l'année.

(c) AFP

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