Le pétrole reprend son souffle, calmé par la prudence de l'AIE et de la Fed
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril perdait 0,60% à Londres par rapport à la clôture de mercredi, à 61,10 dollars, après avoir touché la veille 61,69 dollars, au plus haut depuis le 24 janvier 2020.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de mars reculait dans le même temps de 0,56% à 58,35 dollars, après avoir touché 58,91 dollars mercredi, une première depuis le 17 janvier 2020.
"Le pétrole ne semble pas avoir la force suffisante pour une nouvelle hausse, du moins pour le moment", constate Carlo Alberto de Casa, analyste d'Activtrades.
Plusieurs observateurs de marchés pointaient l'impact des commentaires pour le moins prudents du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi qui a estimé que le marché de l'emploi américain, décimé par la pandémie, était "très loin" d'être solide.
L'expérience des récessions passées montre que cela pourrait prendre "des années" pour revenir au plein emploi d'avant la pandémie, a aussi prévenu Jerome Powell.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a par ailleurs jugé jeudi que le rééquilibrage du marché pétrolier restait "fragile" en début d'année face à la propagation des nouveaux variants du virus du Covid-19.
Mardi, c'est l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, aux chiffres jugés moins fiables, qui avait rendu compte d'une baisse de 3,5 millions de barils la semaine passée dans le pays.
(c) AFP