Le pétrole monte, optimisme toujours de rigueur sur les marchés du brut
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 0,69% à Londres par rapport à la clôture de mardi, à 61,51 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de mars s'appréciait dans le même temps de 0,53% à 58,67 dollars.
Les deux contrats de référence en Europe et aux États-Unis se sont appréciés d'environ 20% depuis le début de l'année et retrouvent des prix respectivement plus vus depuis le 24 et le 21 janvier 2020, avant que la pandémie ne les précipite dans l'abîme.
Les principaux indices de référence "sont dans une nette tendance haussière car les investisseurs parient sur une reprise économique rapide une fois que le vaccin permettra d'assouplir les mesures de restrictions", a commenté Carlo Alberto De Casa, analyste d'Activtrades.
"En outre, toute nouvelle concernant des mesures de relance budgétaire ou monétaire supplémentaires accentue l'optimisme et déclenche de nouveaux achats", a-t-il ajouté.
C'est le cas notamment aux États-Unis, premier consommateur de brut, où le gouvernement de Joe Biden compte passer un plan massif de 1.900 milliards de dollars au plus vite pour permettre une relance rapide de l'économie.
En plus des coupes décidées dans le cadre de la politique de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le premier exportateur mondial d'or noir a décidé en janvier d'entamer son propre quota de production d'un million de barils par jour supplémentaires en février et mars.
Le marché salue par ailleurs la publication mardi par l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, de stocks de brut en baisse de 3,5 millions de barils la semaine passée dans le pays.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses chiffres plus tard dans la journée.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks sont également attendus en baisse mais dans une proportion moindre, de l'ordre de 800.000 barils.
(c) AFP