Le pétrole en ordre dispersé à la fin d'une semaine calme
Vers 12H00 GMT (13H00 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, a gagné 35 cents, ou 0,6%, pour clôturer à 55,88 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois a reculé de 14 cents, ou 0,3% pour terminer à 52,00 dollars.
"Aux États-Unis (premier consommateur de brut au monde, ndlr) mais aussi sur toute la planète la demande hebdomadaire d'essence continue d'évoluer bien en dessous des niveaux habituels", ont-ils ajouté.
Le dernier rapport des autorités américaines, publié mercredi, a montré que les réserves américaines d'essence avaient augmenté de 2,5 millions de barils, presque deux fois plus que prévu par les analystes.
En lente mais solide convalescence depuis les premières annonces de vaccins contre le Covid-19 début novembre, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont touché le 13 janvier des plus hauts inédits en plus de huit mois et demi, à respectivement 57,42 dollars et 53,93 dollars le baril.
Ils se sont légèrement repliés depuis, limités par les mesures de confinement toujours en place à travers le monde et la prudence des investisseurs devant certaines campagnes de vaccination qui patinent.
Le cartel et ses alliés ont mis en place une réduction drastique de leur volume de production d'or noir depuis le printemps face à la chute de la demande et des prix causée par la pandémie de Covid-19, de l'ordre de 7,2 millions de barils par jour (mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) en janvier, 7,125 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. en février puis 7,05 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. en mars.
"La baisse de la demande liée aux mesures de restriction est compensée par une réduction suffisante de l'offre", résume Carsten Fritsch de Commerzbank. "Cela empêche les prix de monter ou baisser de façon très importante".
L'une des questions en suspens selon lui est de savoir quel impact sur la production de brut aux États-Unis aura le moratoire sur les forages d'hydrocarbures sur les terres et les eaux fédérales décidé par le président américain Joe Biden.
(c) AFP