En hausse à New York; optimisme pour la Grèce
Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet s'échangeait à 94,04 dollars, en hausse de 78 cents par rapport à la veille.
La progression des cours "semble liée à l'évolution du dollar", a expliqué Phil Flynn, de PFG Best.
La monnaie américaine reculait mardi, notamment face à l'euro. Un tel mouvement a tendance à soutenir les cours des matières premières, les investisseurs y plaçant leur argent pour se protéger d'une perte de valeur de leur capital.
"Certaines des pires craintes concernant la Grèce semblent avoir été repoussées", a estimé Phil Flynn.
"Le problème est toujours là. La perspective d'un défaut de paiement a probablement été repoussée, mais la Grèce va probablement finir par se trouver en situation de défaut d'une manière ou d'une autre", a-t-il poursuivi.
En attendant le déblocage d'argent frais par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, conditionné à l'adoption de mesures d'austérité par Athènes, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a proposé "un plan d'urgence" pour aider le pays. Ce plan prévoit le versement d'un milliard d'euros du budget de l'UE.
Athènes a par ailleurs réussi à lever 1,625 milliard d'euros à trois mois sur les marchés, mais à un taux très élevé.
Les cours du pétrole avaient chuté de six dollars la semaine dernière, tombant lundi matin à leur plus bas niveau depuis février.
"Certains acteurs du marché considèrent clairement que la chute des prix depuis le milieu de la semaine dernière constitue une opportunité d'achat" à bon compte, ont estimé les analystes de Commerzbank.
"Cela dit, la crise de la dette en Grèce reste une épée de Damoclès suspendue au dessus des marchés, et l'attention va maintenant se porter sur le vote de confiance au Parlement grec (mardi soir), dont dépend le versement des fonds européens", ont-ils poursuivi.