Londres: Les prix du pétrole continuaient à stagner jeudi, partagés entre l'incertitude sur la reprise économique mondiale et le signal encourageant envoyé mercredi par l'EIA au sujet de la demande du premier consommateur du globe, les Etats-Unis.
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars était presque à l'équilibre par rapport à la clôture de mercredi, à
55,82 dollars (+
0,02%).
Le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois fléchissait dans le même temps de
0,13% à
52,78 dollars.
"
L'élan donné par la baisse des stocks de pétrole brut aux États-Unis n'a pas été très efficace pour contrer le sentiment négatif du marché", a estimé Stephen Innes, analyste d'Axi, pour qui les "
vents contraires" sur la demande à court terme "
continuent de souffler fortement".
Selon
un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (
EIA) diffusé
mercredi, les stocks commerciaux de brut aux
États-Unis ont dégonflé de 9,9 millions de barils la semaine close le 22 janvier, tombant à leur plus bas niveau depuis mars dernier.
Cette baisse traduit une certaine vigueur de la demande, d'autant plus que la prévision médiane des analystes tablait au contraire sur une hausse de 1,5 million de barils.
Mais les mesures de confinement toujours en place à travers le monde, certaines campagnes de vaccination qui patinent et les commentaires prudents mercredi du président de la Banque centrale américaine Jerome Powell, qui a évoqué "
un long chemin avant une pleine reprise économique" et "
des perspectives hautement incertaines", contrebalancent les nouvelles de l'
EIA.
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Si l'économie américaine est loin d'être sortie de l'auberge, la morosité risque de se propager", a commenté Louise Dickson, de Rystad.
(c) AFPCommenter Le pétrole à l'équilibre, insensible à la chute des stocks américains
Communauté prix du baril
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