Le pétrole stable avant la publication des stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars a grappillé à Londres 0,05% ou 3 cents pour finir à 55,91 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois a abandonné 0,08% ou 4 cents, à 52,61 dollars.
Les analystes s'attendent à une hausse des réserves de brut (+1,5 million de barils) et d'essence (+1,4 MB), mais à un recul de celles de produits distillés (-700.000 barils).
Avant de connaître un léger repli en fin de séance, les cours de l'or noir s'étaient affichés en hausse le reste de la journée, tablant sur une baisse de la production dans les semaines et les mois à venir.
"Les attentes d'un resserrement de l'offre mondiale compensent les craintes qu'un lancement chaotique des campagnes de vaccination contre le Covid-19 n'émousse encore plus la demande" de brut, résume Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
Le fait que l'Irak ait promis de réduire sa production de pétrole en janvier et février, selon des informations rapportées par Bloomberg, et que "le président américain Joe Biden pourrait annoncer mercredi des mesures préparatoires en vue d'une interdiction de nouveaux forages pétroliers et gaziers sur les terres fédérales" sont de nature à soutenir les prix, continue M. Sandu.
La production américaine reste quant à elle relativement élevée, à 11 millions de barils par jour, selon les derniers chiffres publiés vendredi par l'EIA.
Mais la tendance haussière se calme, fait remarquer un autre analyste, Stephen Innes, d'Axi, du fait des "inquiétudes concernant l'efficacité et le déploiement du vaccin contre le Covid-19".
De plus, "l'Iran prévoit d'augmenter massivement sa production", rapporte Eugen Weinberg, de Commerzbank. Or "une offre excessive est la dernière chose dont le marché du pétrole a besoin en ce moment", renchérit Jeffrey Halley, de Oanda.
(c) AFP