Le pétrole repart timidement aidé par les commentaires de l'AIE
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait 1,13% à Londres par rapport à la clôture de la veille, à 55,37 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de février grappillait dans le même temps 0,34% à 52,54 dollars.
A l'image du rapport de l'AIE rendu public plus tôt dans la journée: celui-ci fait état de commentaires plutôt optimistes pour la solidité de la reprise de la demande d'or noir, mais révise légèrement son volume à la baisse, de 0,6 million de barils par jour pour le premier trimestre et de quelque 0,3 million pour l'ensemble de l'année.
La demande mondiale est maintenant attendue en rebond de 5,5 millions de barils par jour (mb/j) en 2021, à 96,6 mb/j après une chute de 8,8 mb/j l'an dernier.
"Il faudra plus de temps pour que la demande pétrolière se reprenne pleinement car les nouveaux confinements dans un certain nombre de pays pèsent sur les ventes de carburants", note l'AIE.
"Il n'est pas surprenant, au vu des commentaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) la semaine dernière, que l'AIE ait réduit ses prévisions concernant la demande de pétrole en 2021", a réagi Stephen Innes, d'Axi.
Les cours des deux contrats de référence du brut restent néanmoins à un niveau relativement élevé, non loin de leurs derniers plus hauts depuis la fin du mois de février 2020 touchés mercredi dernier, à respectivement 57,42 dollars et 53,93 dollars le baril.
(c) AFP