Le pétrole termine la semaine en marche arrière
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars a perdu 2,34%, ou 1,32 dollar, pour finir à 55,10 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de février a abandonné 2,26%, ou 1,21 dollar, pour clôturer à 52,36 dollars.
Un billet vert plus cher rend en effet le baril plus onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
Par ailleurs, a ajouté le spécialiste, les courtiers procèdent à des prises de profit avant un week-end de trois jours aux États-Unis: lundi est férié en hommage à Martin Luther King.
Plus fondamentalement, "les mauvaises nouvelles sur le front du coronavirus suscitent l'incertitude" des investisseurs, a aussi expliqué Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.
Plus de 30 millions de cas de contaminations au nouveau coronavirus ont été officiellement recensés en Europe, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir de bilans fournis par les autorités de santé vendredi.
"Malgré la correction de ces dernières heures, le scénario reste favorable au pétrole, qui est toujours placé dans un mouvement positif à long terme", nuance Carlo Alberto De Casa, d'Activtrades.
Dans son rapport mensuel publié jeudi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) n'a pas révisé à la baisse ses prévisions de rebond de la demande cette année.
De plus, Joe Biden a dévoilé jeudi un nouveau plan de relance d'urgence de 1.900 milliards de dollars, censé sortir les États-Unis de leur pire crise depuis les années 1930 et dont devrait profiter la demande pétrolière.
(c) AFP