Le pétrole se redresse dans l'espoir de nouvelles mesures d'aide
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars a pris 36 cents ou 0,64% à Londres par rapport à la clôture de la veille, à 56,42 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de février a de son côté gagné 66 cents ou 1,25%, à 53,37 dollars.
Le président élu américain Joe Biden doit dévoiler jeudi soir des mesures censées aider les États-Unis à sortir de la crise économique causée par la pandémie de coronavirus.
Le futur locataire démocrate de la Maison Blanche, dont le mandat débutera officiellement le 20 janvier, a promis des "milliers de milliards de dollars" pour relancer l'économie américaine.
Un redémarrage de l'activité devrait profiter à la demande pétrolière, fortement amputée par les confinements et les déplacements limités pendant la pandémie de coronavirus.
En cours de séance jeudi, les investisseurs ont pris connaissance du rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
"Si l'organisation a laissé ses prévisions de demande pour cette année inchangées, elle a souligné les risques pour la reprise économique en 2021", a remarqué Craig Erlam, analyste de Oanda.
Les investisseurs ont par ailleurs digéré les données sur les réserves de pétrole brut aux États-Unis, qui ont baissé de 3,2 millions de barils la semaine passée, selon un rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) diffusé mercredi.
Mais ce rapport a aussi "trahi la faiblesse à court terme de la demande d'essence", a estimé Neil Wilson, de Markets.com.
Les réserves américaines d'essence ont en effet augmenté de 4,4 millions de barils, alors que les analystes s'attendaient à une hausse moitié moindre. En hausse également les stocks des produits distillés (fioul et gaz de chauffage), baromètres de l'activité industrielle.
(c) AFP