Le pétrole fait une pause après sept séances de hausses
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars a reculé de 0,91% ou 52 cents à 56,06 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de février a lâché 0,56% soit 30 cents à 52,91 dollars.
Ils se sont par ailleurs appréciés de près de 10% depuis l'ouverture de la première séance de 2021 le 4 janvier.
Pour Phil Flynn de Price Futures Group, les cours sont globalement orientés à la hausse "grâce à une meilleure demande et une diminution des stocks, mais après sept jours consécutifs d'envolée et avec les incertitudes autour de la procédure de destitution" ("Impeachment") du président américain, "les courtiers sont un peu plus prudents".
Le rapport hebdomadaire sur les stocks de brut américain s'est révélé en effet plutôt favorable pour les cours: la demande - notamment celle de kérosène qui est remontée au plus haut depuis la pandémie - s'est redressée, les stocks ont diminué en se repliant de 3,2 millions de barils, les raffineries ont quant à elles accéléré leur cadence de production.
Malgré ces données favorables, "les opérateurs se sont montrés prudents, prenant leurs profits en attendant plus de clarté sur le front de la procédure de destitution" du président Trump, a encore indiqué M. Flynn.
"Les politiques contre le changement climatique sont peut-être bonnes pour l'environnement, mais elles sont aussi bonnes pour la hausse des prix du brut", a souligné cet analyste.
Côté demande, l'optimisme du marché s'appuie sur les campagnes de vaccination massives contre le Covid-19 qui ont débuté à travers le monde; côté offre, c'est la coupe volontaire saoudienne d'un million de barils par jour en février et mars que retiennent les observateurs de marché.
(c) AFP