Le pétrole Brut de l'OPEP au plus haut niveau depuis prés de 11 mois
Selon les données de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publiées mardi, "le panier de référence de l'OPEP de treize (13) bruts s’est élevé à 54,76 dollars le baril lundi, contre 54,39 dollars vendredi".
Il avait baissé en début de la crise de la Covid-19 en mars dernier de 21,61 dollars, ou 38,9%, pour s’établir à 33,92 dollars le baril, ce qui représentait la plus forte baisse mensuelle depuis octobre 2008 et la valeur mensuelle la plus faible depuis septembre 2003.
La progression des cours de l’or noir reste soutenue par les engagements de l’OPEP+ à stabiliser le marché pétrolier en optant pour le maintient du niveau de la production actuelle pour les mois de février et mars.
Ces pays ont décidé en début de mois courant de reconduire la décision prise en décembre dernier en limitant leur hausse de production à 500.000 barils jours depuis le début de l’année en cours.
A cela s’ajoute l’annonce d’une importante baisse volontaire par l’Arabie saoudite, grand producteur mondial et membre important de l’OPEP, de sa production pétrolière.
Le redressement des prix de brut a été entamé en novembre et en décembre avec l'espoir d'une reprise de la consommation mondiale, fortement plombée en 2020 par la pandémie Covid-19 et la réduction des transports internationaux.
Cet espoir se base par l’entame de compagnes de vaccination dans plusieurs pays du monde et en cas d’efficacité, les restrictions de déplacement seront probablement levées.
Cependant, les inquiétudes sur la demande mondiale pèsent toujours sur le marché pétrolier, avec notamment le nombre d'infections au coronavirus qui reste important.
A cela s’ajoute les incertitudes sur l’offre, lesquelles portent notamment sur le fait qu’une remontée des prix va faire revenir les pétroles de schiste américains sur le marché.
Elles concernent aussi la montée de la production libyenne à 1,4 Mbj au premier semestre et le retour très probable de la production iranienne au second semestre d’au moins 1 Mbj iranien au second semestre, du fait de la levée de l’embargo par la nouvelle administration américaine.
(c) Aps