Le pétrole continue de progresser à de nouveaux plus hauts depuis février
La perspective d'un plan de relance américain après la victoire des démocrates dans l'Etat de Géorgie dopait aussi les espérances d'un regain de la demande.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a grappillé 0,14% ou 8 cents, à 54,38 dollars par rapport à la clôture de la veille. En début de séance à Londres, il avait touché 54,90 dollars, un prix plus vu depuis le 26 février 2020.
La hausse des deux cours de référence "se poursuit, bien qu'à un rythme plus lent que la session précédente", a observé Craig Erlam, analyste de Oanda.
"Les marchés du pétrole continuent de se nourrir de la réduction unilatérale de sa production d'or noir par l'Arabie saoudite, à laquelle vient s'ajouter la victoire des démocrates en Géorgie", a-t-il continué.
A l'issue du premier sommet de l'année des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs partenaires mardi, le chef de file saoudien a annoncé une coupe volontaire et supplémentaire par rapport à l'accord en vigueur d'un million de barils par jour en février et mars. De quoi rassurer le marché alors que la reprise de la demande reste fragile.
La production des autres producteurs restera inchangée sur la période, hormis la Russie et le Kazakhstan qui augmenteront la leur mais à la marge.
La victoire des démocrates mercredi à deux élections partielles en Géorgie (sud), accordant ainsi le contrôle du Sénat américain au président élu Joe Biden, était également de nature à rassurer le marché. Les investisseurs misent sur un plan de relance massif aux États-Unis à même de soutenir la demande du premier consommateur mondial d'or noir.
(c) Afp