Le pétrole, poussé par les annonces de l'Opep+, grimpe encore
Vers 10H35 GMT (11H35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait 1,58% à Londres par rapport à la clôture de mardi, à 54,50 dollars, peu après avoir touché 54,63 dollars, un prix plus vu depuis le 26 février 2020.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de février grimpait de son côté de 1,08% à 50,47 dollars après avoir atteint son plus haut depuis le 25 février à 50,59 dollars.
A l'issue de deux jours de discussions, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires ont fini par trouver un compromis mardi, autorisant seuls la Russie et le Kazakhstan à légèrement augmenter leur production d'or noir au cours du premier trimestre.
Le volume retiré volontairement du marché depuis le printemps 2020 par cette alliance dite OPEP+ passera de 7,2 millions de barils par jour (mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) en janvier à 7,125 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. en février puis 7,05 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. en mars, a annoncé le cartel en conclusion de leur premier sommet ministériel de 2021.
Mais "la véritable surprise a été l'annonce par l'Arabie saoudite d'une réduction volontaire d'un million de barils par jour qui sera mise en place au cours des deux prochains mois", a ajouté l'analyste d'Activtrades, de quoi rendre les marchés "enthousiastes".
"Plutôt que d'être prise pour ce qu'elle est - un signe d'affaiblissement de la demande - la surprise saoudienne a fait monter les prix du pétrole en flèche", a souligné Stephen Brennock, de PVM.
La hausse était également alimentée par les données publiées mardi par l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis.
Celle-ci a estimé que les stocks de brut avaient baissé de 1,7 million de barils la semaine passée dans le pays, un signal positif pour la demande d'or noir.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses chiffres plus tard dans la journée. Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, la baisse devrait être plus importante encore, de l'ordre de 2,7 million de barils.
(c) AFP