Le sommet de l'Opep+ reprend mardi, la production pétrolière de février en débat
Les vingt-trois membres de l'OPEP+, qui échangent par visioconférence, ne sont pas parvenus lundi lors de leur premier sommet ministériel de l'année à trouver un accord, partagés entre une approche prudente, qui passe par le maintien en l'état des coupes actuelles, et la tentation de réinjecter jusqu'à 500.000 barils quotidiens sur le marché le mois prochain.
Ces deux lignes sont incarnées par les deux poids lourds de l'accord: l'Arabie saoudite d'un côté, chef de file du cartel, la Russie de l'autre, qui emmène les alliés.
Le dernier cycle de réunions, entre le 30 novembre et le 3 décembre, avait "ouvert la voie à un retour progressif de 2 millions de barils par jour sur le marché au cours des prochains mois, les pays participants se tenant prêts à ajuster ces niveaux en fonction des conditions et de l'évolution du marché", a rappelé dimanche le secrétaire général de l'OPEP, Mohammed Barkindo.
Cette stratégie s'était traduite par un premier palier de 500.000 barils quotidiens supplémentaires en janvier et par une promesse de rendez-vous du groupe chaque début de mois afin de statuer sur le volume de production pour le mois suivant.
Coutumier de dissensions internes, le club de producteurs fait désormais face à la difficulté d'intégrer dans son approche une pandémie qui continue à s'étendre et le démarrage de campagnes de vaccination, poussif à certains endroits.
Les deux contrats de référence du brut, cotés à New York et Londres et très sensibles aux décisions de l'alliance, évoluaient proches de l'équilibre en début de séance européenne mardi, autour de 50 dollars le baril.