Le pétrole se stabilise, en forte baisse sur l'année 2020
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a avancé de 0,33% ou 17 cents, à 51,80 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de février a progressé de son côté de 0,24% ou 12 cents, à 48,52 dollars.
Sur la semaine, écourtée par les fêtes de fin d'année, les prix de l'or noir ont légèrement monté, profitant notamment mercredi du rapport hebdomadaire sur les réserves de pétrole des États-Unis.
"La grosse surprise, c'est le niveau très élevé des exportations américaines; c'est la preuve que la demande reste à un niveau solide malgré les reconfinements", a commenté Stephen Innes, analyste chez Axi.
En hausse nette depuis les premières annonces sur des vaccins contre le Covid-19, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont grimpé respectivement de 8% et de 6,5% en décembre.
Mais cette performance est loin d'effacer la chute provoquée par la pandémie, qui a fait plonger la consommation de carburant et d'énergie.
"Les acteurs sur les marchés ne sont pas prêts d'oublier une année qu'ils aimeraient bien oublier: l'année où les cours du pétrole sont tombés en-dessous de zéro. Comme quoi, avec les matières premières, il ne faut jamais dire jamais", a résumé Phil Flynn de Price Futures Group.
Les analystes se tournent vers 2021, où les perspectives de la demande à court terme devraient rester ternes, même si la consommation pourrait reprendre avec les campagnes de vaccination.
"Les prix sont partis pour poursuivre leur hausse, à condition d'éviter les mauvaises surprises", a prévenu Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.
Encore plus optimiste, Phil Flynn affirme qu'"avec le retour probable de la demande, le marché sera sous-approvisionné à la fin de 2021". "L'environnement réglementaire plus difficile avec une nouvelle administration Biden aux États-Unis entravera également la reprise de la production pétrolière américaine", affirme-t-il, ajoutant que la demande va se redresser avant la production. Ceci suggère des prix plus élevés en 2021 et au-delà.
L'année du pétrole débutera lundi avec la réunion mensuelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie.
Début décembre, les pays membres avaient décidé d'augmenter leur production, qu'ils limitent volontairement, de 500.000 barils par jour, pour éviter d'inonder le marché avec les deux millions de barils quotidiens initialement prévus.
(c) AFP