Le pétrole grimpe après les stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février est monté de 2,24% ou 1,12 dollar à Londres, à 51,20 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de février a pris 2,34% ou 1 dollar à 48,12 dollars.
Les stocks américains de pétrole brut, d'essence et de produits distillés ont reculé aux États-Unis la semaine dernière, selon un rapport de l'Agence américaine d'Information sur l'Energie (EIA).
Cela a donné une dose d'optimisme aux investisseurs, qui espèrent voir la consommation repartir l'an prochain après avoir subi un brutal coup d'arrêt en 2020 avec la pandémie et les déplacements limités.
"Nos indicateurs aux États-Unis commencent à montrer une activité plus robuste", note Bjornar Tonhaugen du cabinet Rystad Energy. "Comme nous l'avons déjà fait savoir à nos clients, le pétrole de schiste est un monstre que l'on peut ralentir, mais qu'on ne peut pas tuer."
"De plus, un souffle nouveau est à envisager sur la scène géopolitique l'an prochain", annonce l'expert.
Sur la plan sanitaire, la campagne de vaccination contre le Covid-19 laisse espérer un retour à la normale des transports et un redémarrage de la consommation mondiale d'or noir.
Les facteurs susceptibles de peser sur les prix restent cependant nombreux, à commencer par la politique de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, qui doivent graduellement rehausser leur rythme de production après avoir consenti à des quotas de leurs extractions ces derniers mois.
Le retour trop rapide sur le marché d'un nombre élevé de barils pourrait à nouveau faire plonger les cours.
(c) AFP