Le pétrole reprend son souffle après un début de semaine difficile
Vers 12H00 GMT (13H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 0,70% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 50,19 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de février grappillait de son côté 0,71% à 47,13 dollars.
Mercredi, le cours "teste le seuil des 50 dollars sans oser le franchir, mais l'impact d'une nouvelle souche du coronavirus inquiète les investisseurs", commente Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta.
Cette nouvelle souche pourrait être encore plus contagieuse, et a poussé plusieurs pays à empêcher ou à limiter les déplacements vers le Royaume-Uni, faisant craindre le pire pour les déplacements mondiaux.
M. Vijayakar note par ailleurs que les prix étaient remontés ces derniers jours à des niveaux plus vus depuis le début de la pandémie "alors que la demande est encore loin des niveaux du début de l'année" et qu'une "une correction était inévitable".
"Les investisseurs ont en plus dû encaisser deux mauvaises nouvelles venues des États-Unis: le président Trump s'oppose au plan de relance du Congrès, et les stocks américains ont augmenté selon les premiers chiffres disponibles", a souligné Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 3 millions de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg, mais selon la fédération professionnelle American petroleum institute, ces réserves auraient au contraire augmenté de 2,7 millions de barils.
(c) AFP