Londres: Les cours du pétrole progressaient jeudi, l'espoir d'une demande d'or noir retrouvée dans la foulée de campagnes de vaccination contre le Covid-19 éclipsant un rapport de l'EIA "désastreux" publié la veille.
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février gagnait
1,56% à Londres par rapport à la clôture de mercredi, à
49,62 dollars.
Le
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. navigue proche de la barre symbolique des
50 dollars le baril qu'il a déjà frôlée vendredi. La dépasser renverrait la référence européenne à un cours plus vu depuis le 6 mars, au début de la pandémie de Covid-19.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de janvier grimpait dans le même temps de
1,47% à
46,19 dollars.
Le début de la campagne de vaccination au Royaume-Uni dès mardi "
a renforcé l'espoir placé par les investisseurs dans la (reprise de la) demande" de brut, a souligné Naeem Aslam, analyste d'Activtrades.
Et la décision de l'Agence américaine des médicaments (FDA) sur l'autorisation du vaccin de Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 est attendue ces jours-ci.
"
Il semble que l'argent bon marché, l'optimisme sur les marchés boursiers et l'espoir que la demande se normalisera bientôt grâce aux vaccins compte plus que la réalité", a nuancé Eugen Weinberg, de Commerzbank, citant en exemple le rapport publié la veille par l'Agence américaine d'Information sur l'Energie (
EIA).
Ce dernier a fait état d'une très forte hausse des stocks commerciaux de brut dans le pays, de plus de 15 millions de barils pour la semaine achevée le 4 décembre.
Les
États-Unis avaient connu une augmentation similaire de leurs
stocks de brut au mois d'avril, mais une telle hausse hebdomadaire est rarissime.
"
Cette augmentation contraste fortement avec les attentes, mais les prix du pétrole ont finalement augmenté malgré ce rapport désastreux" et synonyme de faible demande outre-Atlantique, a continué M. Weinberg.
(c) AFPCommenter Le pétrole porté par l'optimisme des investisseurs sur la reprise de la demande
Communauté prix du baril
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