Cours de clôture: Les cours du pétrole ont évolué en dents de scie mardi pour terminer en ordre dispersé, les investisseurs restant attentifs à la propagation du Covid-19 et aux restrictions mises en place dans le monde, en attendant une reprise de la demande avec l'arrivée des vaccins.
Le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février a gagné
0,10% ou
5 cents par rapport à la clôture de lundi, à
48,84 dollars.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de janvier a lâché
0,3% ou
16 cents à
45,60 dollars.
Ces niveaux de prix sont cependant assez élevés pour 2020, le
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. ne restant pas si loin de la barre symbolique des
50 dollars le baril qu'il a frôlée vendredi, à
49,92 dollars, une première depuis le 6 mars.
"
Le pétrole est techniquement toujours dans une tendance haussière et pour atteindre le prochain niveau, il aura besoin de l'aide des raffineurs américains", dont la cadence devrait s'accélérer, estime Phil Flynn, de Price Futures Group, à la veille de la publication hebdomadaire des
stocks américains de brut mercredi.
Selon les estimations moyennes des analystes, les
stocks américains d'or noir devraient montrer une baisse de 1,2 million de barils et la capacité d'utilisation des
raffineries augmenter de
0,6% à
78,8%.
Les cours du brut sont restés tiraillés "
entre la morosité immédiate et la perception d'un avenir meilleur", a estimé pour sa part Tamas Varga, analyste de PVM, soulignant que le Covid-19 "
continue de se propager", une menace sérieuse pour la demande et les capacités de stockage à très court terme.
Malgré les perspectives que font miroiter les campagnes de vaccinations massives contre le Covid-19, la situation actuelle reste préoccupante, notamment aux
États-Unis.
Plus de 20 millions de personnes vivant en Californie du Sud sont par exemple de nouveau soumises à un confinement depuis lundi pour alléger la pression sur les hôpitaux.
Avtar Sandu, de Phillip Futures, pointe aussi "
l'intensification des tensions entre les États-Unis et la Chine" comme facteur du recul des prix du brut alors que les
États-Unis ont annoncé lundi de nouvelles sanctions contre Pékin.
(c) AFPCommenter Le pétrole hésite, les investisseurs surveillant la demande
Communauté prix du baril
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