Londres: Les cours du pétrole baissaient lundi, après avoir atteint leurs plus hauts en près de neuf mois, en réaction à une probable augmentation de l'offre de brut dans les mois à venir, et tandis que la demande reste plombée par la pandémie.
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février perdait
0,73% par rapport à la clôture de vendredi, à
48,89 dollars.
Le
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. s'était rapproché vendredi de la barre symbolique des
50 dollars le baril, à
49,92 dollars, plus franchie depuis le 6 mars.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de janvier lâchait dans le même temps
0,80% à
45,89 dollars, après avoir atteint vendredi
46,68 dollars, une première depuis le 5 mars.
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La baisse des prix du pétrole ce matin est un parfait exemple de correction après une série de nouvelles qui ont fait grimper le marché trop haut" la semaine passée, a commenté Bjornar Tonhaugen, analyste de Rystad.
L'offre d'or noir étant amenée à augmenter dans un futur proche, cela douche l'élan de la semaine passée, selon lui.
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Le nombre de plateformes pétrolières en hausse chaque semaine aux États-Unis, la production libyenne qui augmente lentement vers son plein potentiel et celle de l'Iran qui s'apprêterait à repartir au cours du premier trimestre 2021" sont autant de facteurs baissiers, a-t-il expliqué dans une note.
L'offre des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) plus dix alliés producteurs, identifiés sous l'acronyme
OPEP+, est également attendue à la hausse dès le premier janvier.
Le cartel, qui s'astreint à des coupes drastiques dans sa production d'or noir, s'est mis d'accord jeudi pour faire revenir sur le marché
500.000 barils quotidiens le mois prochain, à l'issue de quatre jours d'âpres négociations.
Malgré les perspectives que font miroiter pour la demande les campagnes de vaccinations massives contre le Covid-19, la situation actuelle reste préoccupante.
Les
États-Unis continuent par exemple d'enregistrer un nombre très élevé de contaminations quotidiennes au coronavirus: le pays le plus lourdement touché par l'épidémie (plus de 282.000 morts) a comptabilisé pour la journée de dimanche quelque 181.000 nouveaux cas et 1.110 décès liés au coronavirus, selon les chiffres de l'université Johns Hopkins.
(c) AFPCommenter Le pétrole commence la semaine dans le rouge
Communauté prix du baril
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