Le pétrole en légère baisse, les discussions se poursuivent entre pays producteurs
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février perdait 0,02% par rapport à la clôture de mardi, à 47,41 dollars.
"Les investisseurs sont préoccupés" par le retard dans la prise de décision de l'OPEP+, a estimé Naeem Aslam, analyste d'Avatrade.
Après plus de quatre heures de réunion lundi, puis des échanges informels mardi, les discussions des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se poursuivaient mercredi, a confirmé à l'AFP une source de l'organisation avant une nouvelle réunion jeudi des vingt-trois de l'OPEP+ comprenant la Russie, initialement à l'agenda le 1er décembre.
L'objectif pour les producteurs est d'arrêter une position commune sur leurs quotas de production à venir dans un marché déprimé par la pandémie de Covid-19.
Sans amendement de l'accord en vigueur signé en avril, ce sont près de deux millions de barils par jour qui doivent revenir sur le marché dès le 1er janvier.
Le sujet de la compensation des quotas de production non tenus au cours de l'année est également source de discorde au sein du cartel.
Les investisseurs surveilleront par ailleurs les chiffres hebdomadaires sur les stocks américains publiés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) plus tard dans la journée.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les réserves américaines de brut pour la semaine achevée le 27 novembre sont attendues en baisse de 1,98 million de barils mais celles d'essence en hausse de deux millions.
Mardi, l'American Petroleum Institute (API), fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier mais dont les chiffres sont jugés moins fiables, avait rendu compte d'une augmentation de 4,1 millions de barils la semaine passée.
(c) AFP