Le pétrole accélère grâce à la Chine et avant l'Opep+
Vers 10H25 GMT (11H25 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier gagnait 1,71% par rapport à la clôture de vendredi, à 43,51 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour décembre s'appréciait de 1,97% à 40,92 dollars.
Plusieurs observateurs de marché mettaient en avant le soutien apporté par les données sur la consommation en Chine en octobre dévoilées lundi par le Bureau national des statistiques (BNS).
Celle-ci a connu une nouvelle accélération au cours du mois précédent, à mettre notamment au crédit des congés de la Fête nationale (1er-8 octobre), et a profité à la consommation de brut dans le pays.
Le marché se veut également optimiste au sujet de la réunion mardi des ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés, Russie en tête, via l'accord OPEP+.
Désormais mensuelle et par visioconférence, cette réunion "pourrait recommander de ne pas augmenter la production comme convenu de près de 2 millions de barils par jour à partir de janvier, mais de le faire trois ou même six mois plus tard", a expliqué Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.
La semaine passée, le ministre saoudien de l'Energie avait laissé entendre que le cartel pourrait "ajuster" l'accord sur la réduction de la production de pétrole qui vise à endiguer la baisse des prix due à l'impact de la pandémie de Covid-19 sur la demande.
L'accord en vigueur prévoit pour l'instant que le retrait volontaire actuel du marché de 7,7 millions de barils par jour - répartis entre les différents signataires, et sans compter les éventuels rattrapages des retardataires - sera ramené à 5,8 millions à compter de janvier 2021.
(c) AFP