⬇️ Le pétrole plombé par la hausse des stocks américains et la demande morose
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. coté à New York pour livraison en décembre a lâché 5,51% ou 2,18 dollars, à 37,39 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison le même mois a perdu quant à lui 5,05% ou 2,08 dollars, à 39,12 dollars.
Selon les chiffres hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publiés mercredi, les stocks commerciaux de brut aux États-Unis se sont établis à 492,4 millions de barils (MB) au 23 octobre, en hausse de 4,3 MB.
Les analystes s'attendaient à une augmentation moindre de 1,5 MB de brut.
Cette forte augmentation est surtout à mettre sur le compte d'un rebond de la production après le passage de plusieurs ouragans dans le Golfe du Mexique.
Par ailleurs, au niveau mondial, "l'offre de pétrole brut de Libye augmente plus rapidement et à des niveaux plus élevés que prévu", ont prévenu les analystes de JBC.
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a en effet annoncé en début de semaine la levée de l'état de force majeure sur le dernier champ pétrolier bloqué, déclarant ainsi toutes les installations pétrolières opérationnelles.
"Avec le Covid qui repart de plus belle à travers le monde, la campagne présidentielle américaine qui s'intensifie et l'absence d'un plan de relance aux États-Unis dans un futur proche, les marchés s'inquiètent que le demande ne redémarre pas aussi vite que prévu", résume Bart Melek de TD Securities.
"Les nouvelles mesures de confinement en Europe ravivent les inquiétudes au sujet de la demande au moment même où l'on se demande si l'Opep+ va repousser ou non le retour prévu en début d'année prochaine sur le marché de 2 millions de barils par jour", ajoute M. Melek.
(c) Afp