Londres: Les cours du pétrole restaient vendredi proches de leurs niveaux de clôture de la veille, faute de nouvelles à même de les pousser plus haut, dans un environnement toujours incertain pour la reprise de la demande.
Vers 09H55 GMT (11H55 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre valait
42,57 dollars à Londres, en légère hausse de
0,26% par rapport à
la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois gagnait
0,20% à
40,72 dollars.
"
Les prix semblent vraiment se maintenir à leurs niveaux actuels", a constaté Bjornar Tonhaugen, analyste de Rystad.
Les deux cours de référence sont limités par "
le manque de soutien de la part de la demande étant donné le nombre extrêmement élevé de nouveaux cas de Covid-19", a complété Eugen Weinberg, de Commerzbank.
La situation sanitaire continue de se dégrader dans de nombreux pays et entraîne l'instauration de couvre-feux voire de nouveaux confinements.
"
Tout se résume à cette question: à quel moment le monde disposera-t-il d'un vaccin contre le Covid-19 ? Cela changera complètement les perspectives des marchés mondiaux en général et du marché pétrolier en particulier", a expliqué Bjarne Schieldrop, de SEB.
Les nouvelles étaient par ailleurs mitigées du côté de l'offre d'or noir.
Les exportations libyennes de pétrole, presque entièrement bloquées depuis le début de l'année du fait d'un conflit interne, "
accélèrent en octobre", ont noté les analystes de Kpler, avec près de 400'
000 barils par jour contre moins de la moitié le mois précédent, et à peine 50'000 au mois de mars.
Mais ces volumes ne sont cependant pas comparables avec ceux de l'an dernier (plus d'un million de barils par jour) et essentiellement issus "
des stocks, pas de la production", ont ajouté les mêmes analystes.
Et les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et leurs alliés, dont la
Russie, n'ont pas fermé la porte à un assouplissement de l'augmentation programmée de leur production prévue début janvier.
Enfin, le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine et favori des sondages Joe Biden a assuré jeudi vouloir se détourner à terme de l'industrie pétrolière à l'occasion du dernier débat à Nashville.
"
Je me détournerai progressivement de l'industrie pétrolière, oui", a-t-il affirmé, en précisant qu'il ne comptait pas interdire l'exploitation des gisements de schiste, mais seulement bloquer la délivrance de nouveaux permis sur les terres appartenant à l'Etat.
(c) AFPCommenter Les cours du pétrole abordent la fin de semaine à l'équilibre
Communauté prix du baril
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