Les cours du pétrole piquent du nez après la publication des stocks américains
Vers 15H35 GMT (17H35 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 41,92 dollars à Londres, en baisse de 2,87% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 3,26% à 40,34 dollars.
"Le rapport mitigé de l'EIA a nui au marché pétrolier. Le bond des stocks d'essence a pris les négociants au dépourvu", a réagi David Madden, analyste de CMC Markets.
Les réserves d'essence ont augmenté de 1,9 million de barils (MB) alors que les analystes anticipaient une baisse de 1,5 MB, un mauvais signal pour des investisseurs qui cherchent à évaluer le niveau de reprise de la demande.
Avant la publication de ces données hebdomadaires, "la hausse des cas de coronavirus et l'augmentation de la production libyenne, qui se poursuit à un rythme soutenu cette semaine" pesait déjà sur les cours, avait estimé plus tôt dans la journée Stephen Brennock, analyste de PVM.
Le continent européen notamment affronte une deuxième vague de Covid-19 qui a contraint plusieurs territoires à reconfiner leur population, à l'image de l'Irlande et du Pays de Galles, quand d'autres imposent des couvre-feux, comme la Lombardie et la Campanie en Italie.
Ces mesures, dévastatrices pour la demande en pétrole, surviennent alors que l'offre tend à augmenter avec le retour sur le marché de la production libyenne, pour un volume "qui serait déjà supérieur à 500.000 barils par jour", avaient noté les analystes de JBC.
(c) Afp