Le pétrole aborde la fin de semaine dans le rouge
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 42,58 dollars à Londres, en baisse de 1,34% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre abandonnait 1,27% à 40,44 dollars.
Vendredi, c'est le sentiment de morosité à propos de la demande d'or noir qui reprenait le dessus car "la deuxième vague de la pandémie est là" a justifié Paola Rodriguez-Masiu, analyste de Rystad.
"Le monde en est à un stade où de nouveaux couvre-feux sont mis en place, ce qui limite la circulation et par voie de conséquence la consommation de carburant", a-t-elle ajouté.
C'est le cas en France où un couvre-feu nocturne sera appliqué en région parisienne et dans huit métropoles dès samedi.
A l'échelle du continent européen, l'évolution de la pandémie est jugée "très préoccupante" par la branche européenne de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés sont censés limiter leur production de pétrole brut afin d'adapter le niveau de l'offre au plus près de celui de la demande, avec plus ou moins de sérieux en fonction des pays.
Les ministres de ces vingt-trois pays se réunissent d'ailleurs lundi, comme tous les mois depuis le début de la crise du Covid-19, pour évaluer ces données et la situation du marché.
Si les analystes écartent pour le moment une évolution de leur stratégie à court terme, ils s'interrogent sur la prochaine marche de diminution des coupes prévue au 1er janvier prochain, la jugeant pour certains précipitée au vu de la reprise au ralenti de la demande.
(c) AFP