Le pétrole proche de l'équilibre après les stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre s'est établi à 43,16 dollars à Londres, en repli de 0,4% ou 16 cents par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre a abandonné 0,2% ou 8 cents à 40,96 dollars.
En net recul pendant la séance européenne, les cours de l'or noir se sont redressés après le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves pétrolières aux États-Unis, diffusé un jour plus tard que d'habitude en raison du lundi férié dans le pays.
Les stocks commerciaux de brut ont diminué de 3,8 millions de barils (MB) au 9 octobre, là où les analystes misaient sur un recul moindre de 2,1 millions de barils.
"En plus de cet élément positif, on observe un déclin, plus important que prévu, de 7,2 MB des réserves de produits distillés et une chute de 1,6 MB des réserves d'essence", note Bart Melek de TD Securities.
Mais davantage qu'une vraie reprise de la consommation, ces baisses sont surtout imputables, estiment les spécialistes, à un ralentissement de la production et des importations américaines après le passage de l'ouragan Delta dans le golfe du Mexique la semaine dernière.
Face à cette situation, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) Mohammed Barkindo, a appelé jeudi les membres du cartel, lors de la conférence Energy Intelligence Forum, à "être réalistes", car "la reprise ne se fait pas au même rythme que ce que nous avions prévu plus tôt dans l'année".
"C'est pourquoi la demande reste anémique" a-t-il ajouté.
(c) AFP