Pétrole: la pandémie va maintenir le marché sous pression (Opep)
"La résurgence régionale actuelle des infections au Covid-19 va continuer à affecter négativement le moral du marché, jusqu'à ce qu'un vaccin soit disponible", juge le cartel dans son rapport mensuel.
"Toutefois, l'hiver froid qui est prédit pourrait contribuer à une augmentation (des cours) dans l'hémisphère nord", ajoute-t-il.
Pour 2021, la demande a en revanche été revue à la baisse de 0,08 mb/j: l'OPEP attend désormais un rebond de 6,5 mb/j pour atteindre 96,8 mb/j. Cela reflète des perspectives de croissance économique plus faible, à la fois pour les pays développés de l'OCDE et les autres.
Du côté de l'offre, l'estimation de la production des pays extérieurs à l'OPEP a été revue en hausse de 0,31 mb/j pour cette année, essentiellement en raison d'une reprise plus forte qu'attendu de la production d'hydrocarbures liquides aux États-Unis.
La production non-OPEP a toutefois été revue en baisse de 0,11 mb/j pour l'an prochain.
En septembre, la production des pays de l'OPEP a reculé de 47'000 barils par jour par rapport à août, pour s'établir à 24,106 mb/j, selon des sources secondaires (indirectes) citées dans le rapport.
Les membres de l'OPEP et leurs alliés, dont la Russie, s'imposent des coupes de production en réponse à la chute de la demande et des prix provoquée par la pandémie.
Les cours ont en effet chuté avec la crise, qui a quasiment mis à l'arrêt le trafic aérien mondial, avant de se ressaisir et de se stabiliser à des niveaux relativement bas. Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord valait un peu plus de 42 dollars mardi.
(c) AFP