Une fois passés l'ouragan et la grève en Norvège, le pétrole pique du nez
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre a terminé la séance en baisse de 2,64% à 41,72 dollars contre 42,85 dollars vendredi (-1,13 dollar).
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre a fini en retrait de 2,88% repassant sous la barre des 40 dollars. Il a terminé à 39,43 dollars contre 40,60 dollars vendredi (-1,17 dollar).
"Une partie de la production américaine, qui était fermée en raison des pannes liées au passage de l'ouragan, est de retour et une grève en Norvège qui a maintenu des centaines de milliers de barils sur la touche, est maintenant terminée", a-t-il expliqué.
"Ajoutez à cela un rebond de la production libyenne et vous obtenez un cocktail parfait" pour des cours à la baisse "dans un marché où la demande a stagné", a résumé l'expert.
La semaine dernière, les deux cours de référence ont engrangé environ 10%.
Le passage sans dommage important de l'ouragan Delta sur les installations pétrolières du Golfe du Mexique ainsi que la fin de la grève dans le secteur pétrolier en Norvège font revenir quelques deux millions de barils par jour.
Le pays, qui dispose des réserves les plus abondantes d'Afrique, est déchiré par un long conflit entre pouvoirs rivaux, le GNA d'un côté, et de l'autre, le maréchal Khalifa Haftar qui règne sur l'Est et une partie du Sud, notamment dans les zones où se trouvent les principales installations pétrolières.
(c) AFP