Le pétrole en léger recul sous l'effet de prises de bénéfice
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 42,96 dollars à Londres, en baisse de 0,88% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre perdait 1,00% à 40,78 dollars.
Malgré ces prises de bénéfice vendredi, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. sont stimulés "par une série de coupures de courant involontaires", a expliqué Stephen Brennock, analyste de PVM.
"L'ouragan Delta a coupé plus de 90 % de la production américaine dans le Golfe du Mexique et dans le même temps, une grève des travailleurs pétroliers norvégiens a réduit la production", a-t-il ajouté.
L'ouragan Delta, accompagné de vents soufflant à 185 km/h, s'est renforcé jeudi en catégorie 3 sur une échelle qui en compte 5 à l'approche des côtes de la Louisiane, selon le Centre national des ouragans (NHC).
Et l'organisation patronale norvégienne Norsk olje & gass (NOG) a indiqué jeudi que près d'un quart de la production de pétrole et de gaz du pays pourrait être affectée si le mouvement se prolonge.
"La situation globale de l'offre et de la demande reste inchangée", a-t-il rappelé, et la reprise de cette semaine "se construit sur des bases friables".
Jeudi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a partagé dans son rapport annuel ses prévisions, selon lesquelles la demande pétrolière mondiale sera en hausse dans les vingt années à venir, tirée par l'émergence de pays comme l'Inde.
Ces estimations contredisent ainsi l'idée que le monde aurait peut-être déjà atteint un "pic pétrolier" avec la crise actuelle, c'est-à-dire que la consommation serait déjà sur une pente descendante, comme l'a par exemple suggéré BP le mois dernier, rappelle M. Brennock.
Et "l'espoir exprimé par l'OPEP de pouvoir augmenter considérablement sa part du marché pétrolier au cours des prochaines années semble ambitieux", a complété Carsten Fristch, de Commerzbank.
(c) AFP