Le pétrole relancé par les nouvelles sur Trump et une grève en Norvège
Les cours ont également été soutenus par la fermeture de quatre gisements pétroliers en Norvège, plus gros exportateur d'or noir d'Europe de l'Ouest.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre s'est établi à 41,29 dollars à Londres, en hausse de 5,1% ou 1,98 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
La semaine passée, les cours des deux barils de référence avaient enregistré leur deuxième baisse hebdomadaire consécutive, lâchant respectivement 7,95% et 6,32%.
Les contrats à terme du pétrole brut "récupèrent une partie des pertes subies vendredi", alors que les médecins du président américain Donald Trump "ont fait part de l'amélioration de son état de santé", a expliqué Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
Hospitalisé depuis vendredi après avoir été testé positif au Covid-19, Donald Trump a annoncé qu'il allait quitter l'hôpital militaire Walter Reed, situé près de Washington, à 18H30 locales.
"N'ayez pas peur du Covid", a lancé le président américain sur son compte Twitter.
"Les marchés détestent l'incertitude", rappelle Stephen Brennock chez PVM.
L'annonce de la contamination au coronavirus de Donald Trump avait engendré un petit vent de panique sur les marchés du brut, déjà soumis à une série de facteurs baissiers, en fin de semaine dernière.
Le "retour au travail" du locataire de la Maison Blanche, de même que "l'escalade d'une grève en Norvège", ont permis aux cours du brut de rebondir lundi, a résumé M. Brennock.
La compagnie pétrolière norvégienne Equinor a annoncé lundi la fermeture de quatre gisements pétroliers en Norvège, en raison du durcissement d'un conflit social.
Deux autres plateformes exploitées par Neptune Energy et Wintershall Dea sont concernées par le conflit social, 72 de leurs travailleurs ayant rejoint la grève.
Selon l'organisation patronale Norsk olje & gass, la fermeture de ces six gisements va amputer de 330.000 barils équivalent pétrole, soit 8% de la production d'hydrocarbures de la Norvège.
(c) AFP