Le pétrole relancé par la santé de Trump et une grève en Norvège
Vers 09H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 40,18 dollars à Londres, en hausse de 2,32% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre grimpait de 2,65% à 38,03 dollars.
Les contrats à terme du pétrole brut "récupèrent une partie des pertes subies vendredi", alors que les médecins du président américain Donald Trump "ont fait part de l'amélioration de son état de santé", a expliqué Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
Après deux nuits à l'hôpital, un optimisme prudent dominait dimanche dans son entourage, bien que les médecins de la Maison Blanche aient admis que l'état initial de leur patient avait été plus grave que ce qui avait été officiellement déclaré dans un premier temps.
"Les marchés détestent l'incertitude", rappelle Stephen Brennock, de PVM, et l'annonce de la contamination au coronavirus de Donald Trump avait engendré un petit vent de panique sur les marchés du brut, déjà soumis à une série de facteurs baissiers, en fin de semaine dernière.
Le "retour au travail" du locataire de la Maison Blanche, de même que "l'escalade de la grève en Norvège", permet aux cours du brut de rebondir lundi, a complété M. Brennock.
Deux autres plateformes exploitées par Neptune Energy et Wintershall Dea sont concernées par le conflit social, 72 de leurs travailleurs ayant rejoint la grève.
Selon l'organisation patronale Norsk olje & gass, la fermeture de ces six gisements va amputer de 330.000 barils équivalent-pétrole, soit 8%, la production d'hydrocarbures de la Norvège, plus gros exportateur d'or noir d'Europe de l'Ouest.
(c) AFP