Modeste hausse du pétrole après une nouvelle baisse des stocks de brut US
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre a avancé de 0,32% par rapport à la clôture de mardi, à 39,93 dollars .
Celui de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre a grappillé 0,12% à 41,77 dollars contre 41,72 dollars mardi.
Les cours avaient d'abord réagi très favorablement à la publication en matinée d'un rapport hebdomadaire américain qui a vu une baisse des stocks de brut, d'essence et de fioul américains. Le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a grimpé de plus de 1% mais l'envolée a été de courte durée.
"Les investisseurs ne voient pas dans ce rapport assez d'éléments pour doper les cours, ça ne fait que réaffirmer ce que l'on sait", a affirmé Andrew Lebow de Commodity Research Group.
Selon le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), les réserves de brut dans le pays ont reculé de 1,6 million de barils (MB) pour s'établir à 494,4 MB au 18 septembre.
Les préoccupations du marché demeurent centrées sur le retour en production de la Libye. "Cela a le potentiel de faire évoluer les cours vers une tendance baissière", a ajouté Andrew Lebow.
La société "a indiqué que la production devrait passer à 260.000 barils par jour la semaine prochaine, ce qui est loin des 1,2 million produits avant le blocus", a relevé Stephen Brennock, analyste de PVM, mais ce volume "ajoute cependant une pression sur le marché", ont complété les analystes de JBC.
De plus, le pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) n'est pas soumis aux coupes de production auxquelles s'astreignent la grande majorité et les signataires de l'accord OPEP+.
Le retour des sanctions de l'ONU contre l'Iran, proclamé par les États-Unis, n'avait guère d'effet sur le marché. "Ce n'est pas une nouvelle qui fait bouger les marchés", a affirmé Andrew Lebow. "On s'y attendait. La production pétrolière iranienne a été à peu près stable, sous les 2 millions de barils par jour", a-t-il ajouté.
(c) AFP