Le pétrole hésite puis grimpe après la réunion mensuelle de l'Opep+
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a fini à 43,30 dollars à Londres, en hausse de 2,56% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre a gagné 2,02% à 40,97 dollars.
Les prix du pétrole "ont fluctué lors de la visioconférence de l'Opep+", a constaté Edward Moya, analyste pour Oanda, en référence à la réunion ministérielle désormais mensuelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés, réunis au sein de l'Opep+, qui s'est déroulée à distance et à huis clos.
Les déclarations publiques et introductives, notamment celle du ministre saoudien de l'Energie, "n'ont d'abord pas permis d'apaiser les craintes que font peser les tricheurs", ces pays qui ne respectent pas leurs quotas de production, a ajouté M. Moya.
"La conformité pleine et entière n'est pas un acte de charité, elle fait partie intégrante de notre effort collectif", a en effet insisté le ministre saoudien de l'Energie Abdel Aziz ben Salmane, chef de file du cartel.
Deux mauvais élèves, le Nigeria et l'Irak, sont régulièrement dans le collimateur de l'Organisation et accusés de dépasser les niveaux de production qui leur sont assignés.
Les cours des deux barils de référence ont ensuite opté pour la hausse, les investisseurs estimant que l'Opep+ pourrait ouvrir la porte à un durcissement de son action "si une deuxième vague frappe et que la situation s'aggrave" sur le marché de l'or noir, a complété l'analyste de Oanda.
(c) Afp