Les cours du pétrole accélèrent après les stocks américains
Vers 15H50 GMT (17H50 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 41,99 dollars à Londres, en hausse de 3,60% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre gagnait de son côté 4,02% à 39,82 dollars, peu après avoir atteint 39,95 dollars, tout près de la barre des 40 dollars sous laquelle il évolue depuis le 4 septembre.
Ces derniers ont baissé de 4,4 millions de barils, alors que la médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipait une hausse d'un peu plus de 2 millions de barils. La veille, les chiffres de l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier, avaient aussi fait état d'une baisse des stocks de brut pour la semaine passée.
Selon plusieurs analystes dont Avtar Sandu, de Phillip Futures, les "perturbations voire les fermetures de certaines installations pétrolières dans le Golfe du Mexique" provoquées par le passage de l'ouragan Sally étaient des éléments de soutien pour les cours du brut, les données de l'EIA venant conforter une séance bien orientée.
La tempête, de catégorie 2 sur une échelle qui en compte 5, charrie des bourrasques allant jusqu'à 155 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC), deux semaines seulement après le passage de Laura, un des plus violents à avoir jamais frappé la région.
Les experts de JBC ont estimé qu'environ 27% des capacités de production d'or noir de la zone étaient à l'arrêt.
(c) AFP