Le pétrole porté par l'ouragan Sally avant les stocks américains
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 41,51 dollars à Londres, en hausse de 2,42% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre gagnait de son côté 2,61% à 39,28 dollars.
L'ouragan s'est renforcé mercredi à l'approche des côtes du Sud-Est des États-Unis, deux semaines seulement après le passage de Laura, un des plus violents à avoir jamais frappé la région.
Selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans (NHC), Sally, avec des vents soufflant jusqu'à 160 km/h, a été élevé en catégorie 2, sur une échelle qui en compte 5.
Les experts de JBC estiment qu'environ 27% des capacités de production d'or noir de la zone étaient à l'arrêt.
Plusieurs analystes ont également présenté, comme facteur supplémentaire de soutien aux cours, la baisse des stocks de brut aux États-Unis la semaine passée, publiée mardi par l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier.
"Les attentes concernant la demande à venir en pétrole restent déprimées" et les économies, empêtrées dans la crise sanitaire, "luttent pour rebondir", a rappelé Fiona Cincotta, de City Index.
Acteurs et observateurs de marché attendent par ailleurs la tenue jeudi d'une nouvelle réunion des ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avec leurs alliés de l'accord OPEP+, "qui ne devrait pas bousculer le calendrier actuel des coupes" de production que les pays s'imposent, a estimé Jeffrey Halley, de Oanda.
(c) AFP