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Le pétrole se reprend mais reste sous pression

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole se reprenaient un peu en cours d'échanges européens, après avoir démarré la séance en nette baisse, fragilisés notamment par la dégringolade de Wall Street.
Vers 09H10 GMT (11H10 HEC), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 44,34 dollars à Londres, en hausse de 0,61% par rapport à la clôture de jeudi.

A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre gagnait 0,68% à 41,68 dollars.

La veille, les deux barils sont tombés à leurs plus bas depuis début août, à respectivement 43,15 et 40,22 dollars.

"Les prix du pétrole ont baissé pendant la nuit, une grande partie de la faute pouvant être attribuée à la chute des actions de Wall Street", a commenté Jeffrey Halley, analyste pour Oanda.

Jeudi l'indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, s'est enfoncé de 2,78% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, a plongé de près de 5%. Les analystes ont expliqué cette dégringolade par des prises de bénéfices.

Mais "des facteurs fondamentaux pèsent également sur les prix du pétrole", a expliqué Eugen Weinberg, pour Commerzbank.


"L'Irak, par exemple, ne semble pas en mesure de mettre pleinement en oeuvre les réductions de production supplémentaires qu'il a promises", pour contrebalancer son non-respect de l'accord conclu au printemps, a-t-il ajouté.

Le ministre irakien du Pétrole a affirmé que le pays ne comptait pas profiter d'exemption, mais qu'il aurait peut-être besoin de plus de temps pour réduire davantage sa production.

L'Irak fait partie, avec notamment le Nigeria, des pays qui n'ont pas respecté l'accord lors des premiers mois. Pointés du doigt à la mi-août, ils ont tous deux promis de compenser ces surproductions dans les mois à venir.

Plus tard dans la journée, les investisseurs prendront connaissance du rapport mensuel sur l'emploi américain, témoignage de la santé du premier consommateur mondial d'or noir.

Depuis plusieurs semaines, les investisseurs sont tiraillés entre l'optimisme d'un rebond économique post-crise du Covid-19 et la peur d'une reprise ou d'une accélération de la propagation dans certains pays.

(c) AFP

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