Le pétrole poursuit sa baisse après la chute des stocks américains
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 43,81 dollars à Londres, en baisse de 1,41% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre perdait 1,40% à 40,93 dollars.
Ce net repli est intervenu malgré la publication du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'Information sur l'Energie (EIA) qui a montré que les stocks commerciaux de brut aux États-Unis ont dégringolé de 9,4 millions de barils (MB) la semaine dernière, s'établissant à 498,4 MB.
Cela aurait dû encourager une hausse des cours d'autant que la baisse des stocks était bien plus importante que ne le pensaient les analystes.
Mais la chute des stocks "était due aux ouragans Laura et Marco, qui ont dévasté le Golfe du Mexique la semaine dernière", a expliqué Eugen Weinberg, analyste pour Commerzbank.
Les ouragans ont conduit à l'arrêt d'une grande partie de la production dans les régions mais les dégâts ayant été moins importants que prévu, celle-ci devrait rapidement revenir à la normale.
Avec la pandémie et la mise à l'arrêt de nombreux secteurs de l'économie pour freiner son expansion, le pétrole a souffert ces derniers mois d'une chute de la demande et d'une offre abondante, malgré les efforts de l'Organisation des pays exportateurs et de ses alliés.
A ce propos, "le ministre irakien du Pétrole a clarifié les rumeurs qui ont commencé à circuler récemment à propos d'exemptions dans les coupes, affirmant qu'il songeait seulement à une extension de la période durant laquelle (le pays) doit compenser les surproductions qui ont précédé", ont souligné les analystes de JBC Energy.
L'Irak fait partie, avec notamment le Nigeria, des pays qui n'ont pas respecté l'accord lors des premiers mois. Pointés du doigt à la mi-août, ils ont tout deux promis de compenser ces surproductions dans les mois à venir.
(c) AFP