Le pétrole, surveillant l'ouragan Laura, termine en ordre dispersé
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre a lâché 22 cents, ou 0,5%, pour finir à 45,64 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois a grappillé 4 cents, ou 0,1%, pour terminer à 43,39 dollars, son plus haut depuis début mars.
La tempête menace notamment les grands centres de raffinage de pétrole de Lake Charles en Louisiane et Beaumont/Port Arthur au Texas, ainsi que la ville de Houston.
"La production de pétrole et de gaz dans le Golfe du Mexique a déjà été presque entièrement arrêtée, tout comme de nombreuses raffineries sur la côte. Et près de la moitié de la capacité de raffinage des États-Unis se trouve dans cette région", signale Eugen Weinberg, de Commerzbank.
"Il faudra aux raffineurs qui ferment environ deux à trois semaines pour rétablir pleinement leurs activités. Il faut prendre en compte le vent, les inondations et le retour des travailleurs à l'usine", souligne Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Mais dans la mesure où les raffineries dans l'ensemble du pays ne fonctionnaient qu'à environ 80% de leurs capacités, celles qui sont situées ailleurs que sur la côte du Golfe du Mexique pourront compenser, ajoute l'analyste, selon qui l'impact sur les prix de l'essence devrait rester limité.
Les réserves de pétrole brut ont de leur côté reculé pour la cinquième semaine de suite aux États-Unis et plus que prévu, selon un rapport publié mercredi par l'Agence américaine d'Information sur l'Energie (EIA).
Les stocks d'essence ont eux reculé de 4,6 millions de barils, soit beaucoup plus que le repli d'1,75 million attendu par les analystes, tandis que ceux de produits distillés ont crû de 1,4 million de barils.
(c) AFP