Les cours du pétrole sur la défensive avant l'Opep+ et les stocks américains
Vers 09H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 45,12 dollars à Londres, en recul de 0,75% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre perdait 0,72% à 42,58 dollars.
Elles seraient de l'ordre de 8,1 à 8,2 millions de barils par jour (mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) actuellement selon les calculs du ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdelaziz ben Salmane, qui correspondent aux 7,7 mbj MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. inscrits dans le calendrier initial pour le mois d'août plus les compensations espérées des pays n'ayant pas respecté leurs quotas, des compensations qui devraient se poursuivre au mois de septembre.
Cette réunion, identifiée sous l'acronyme JMMC et qui se tiendra par visioconférence à partir de 14H00 GMT (16H00 HEC), "ne devrait pas recommander de modifier l'accord de production actuel", a estimé Stephen Brennock, analyste de PVM.
"Elle devrait surtout mettre encore plus de pression sur les membres qui dérogent à l'accord pour qu'ils se ressaisissent", a-t-il ajouté.
Les investisseurs ont également mercredi les yeux tournés vers le rapport hebdomadaire très suivi de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks de brut dans le pays.
Cependant, "l'incertitude qui entoure la demande" pèse toujours sur les cours, a estimé Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.
"Une pandémie sans fin, une demande toujours très faible notamment en Inde et l'effondrement possible de l'accord commercial entre les États-Unis et la Chine sont des motifs d'inquiétude importants" pour les investisseurs, a-t-il ajouté.
(c) AFP