Le pétrole temporise avant une réunion Opep+ et les stocks américains
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'est apprécié de 9 cents, ou 0,2%, pour finir à 45,46 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre a terminé comme la veille à 42,89 dollars, son plus haut niveau depuis mars.
"Les prix ont tenté en début de semaine de tester leurs plus hauts niveaux depuis la fin du premier trimestre, mais les craintes persistantes sur la demande continuent de limiter toute hausse réelle", estime Robbie Fraser de Schneider Electric.
Les investisseurs sont tournés vers la réunion de suivi désormais mensuelle des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l'Opep+, sur les coupes de production qu'ils s'imposent depuis mai en réponse à la chute de la demande provoquée par la pandémie de Covid-19.
"Il est peu probable que la réunion du Comité de suivi de l'accord de l'Opep (JMMC) bouleverse l'offre" de brut, a estimé Tamas Varga, analyste de PVM.
"Elle mettra très probablement l'accent sur les trois aspects les plus importants de l'accord: la conformité, la conformité et la conformité", a-t-il ironisé.
Deux mauvais élèves de l'accord, le Nigeria et l'Irak, reviennent dans les notes des analystes: ces derniers "devraient réduire leur production de pétrole de 114.000 et 400.000 barils par jour respectivement en août et septembre afin de compenser leur surproduction entre mai et juillet", a indiqué Eugen Weinberg, de Commerzbank.
Les réserves de brut avaient nettement reculé la semaine passée, et ce pour la troisième semaine de suite, alors que la production a sensiblement diminué ces dernières semaines.
(c) Afp